Depuis 33 jours, je suis très souvent dans la cuisine, déjeuner, diner, il faut préparer, sortir poeles et casseroles. Adieu veaux, vaches, cochons quand ce n’est pas ta passion ; Aujourd’hui, c’est un retour à la vie d’avant, un flashback savoureux. Le restaurant d’en bas prépare des menus. Oui : entrée, plat et dessert. Le grand chelem ! A portée de mains, pas d’efforts, tout est là. Abra cada bra, sors de ce four ! Un bonheur sans commune mesure. Je descends, je paye, je mange. Je ne fais rien frire, je n’ai rien à laver, à éplucher, je n’ai pas à me demander ce que je vais bien encore préparer. C’est comme si j’ allais au restaurant mais chez moi. On ne va pas s’emballer non plus. Fini de prendre l’air de t’intéresser à des tutos ou de suivre Cyril sur M6. Ils ont tous des placards magiques avec des fèves, du piment d’espelette, de l’huile à la noix de cajou … Bref des trucs que je n’ai jamais dans mon caddie toujours très essentiel. Moi quand j’essaye une recette (au bout du rouleau, genre je vais faire comme tous les confinés), je n’ai pas la moitié des ingrédients qu’il me faut… le cumin, le safran, le lait de coco de l’île Maurice et poudre de marguerite séchée dans les Alpes et j’oubliais la maryse pour le soufflé au comté. Donc à l’évidence le résultat final n’a absolument rien à voir avec celui qui est sur la photo. J’assume totalement ne rien savoir cuisiner de plus durant ce confinement, de ne pas jamais être une sommité étoilée de ce monde passionnant. Une envie : aller au restaurant, profiter des talents nombreux et variés des chefs. Je remercie chaleureusement les équipes qui ont ouvert : Quel plaisir de faire comme ci tout était comme avant. Un peu d’espoir et de bonheur ? Merci la vie et merci @cafeconstant.